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                Circą nant'ą UB
 cun Googlu :
 
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            |  | Le 
              
              CR du déplacement en TurquieIZMIR - SC BASTIA
 par 
                  
                  IZMIR SURVIVOR |  |  
            | Rappelez-vous, 
                  
                  Intertoto 98-99, du temps du mozzu Kasperczak... J'ai fait 
                  
                  quelques déplacements avec les UB mais suila, il etait 
                  
                  de chez mémé !
 C'était fin aout, deja on cuisait chez alors, ind'è 
                  
                  elli... Grace à Ollandini, on avait obtenu une cinquantaine de 
                  
                  places pas trop chères, c'était 1800 boulardes pour 
                  
                  trois jours et deux nuits, enfin...
 Départ de Bastia sur un charter CCM fracicu pour Rome, 
                  
                  hé ouais mais on nous avait conseillé de rien mettre 
                  
                  en soute, à raison car aussitot débarqués, 
                  
                  on court comme des malades pour attraper un bus de correspondance 
                  
                  pour l'avion d'Athènes qui partait une heure plus tard 
                  
                  ; suila, horrible, rien a boire, rien a manger, arrivée 
                  
                  a midi passé dans un avion de merdasse en plastok de chez 
                  
                  gifi avec zero hotesse mais que des pakistanais à bord, 
                  
                  c'était Aegeus Airlines ou chaipaquoi, un truc qui dessert 
                  
                  Mykonos, m'avete capitu...
 Aeroport d'Athènes = champ à la sortie de Corti 
                  
                  où ont lieu les ghjurnate ; on était en sueur avec 
                  
                  nos tenues de pumataghji, vite vite attrapons la correspondance 
                  
                  pour Smyrne (Izmir) et la, compagnie Turque, c'était Midnight 
                  
                  Express sans les matraques dans le cul... Fauteuils en kit, UNE 
                  
                  MOUCHE DANS L'AVION !!!!!
 
 On a survolé la mer Egée en faisant presque du rase-mottes, 
                  
                  on avait peur de se crasher sur un récif ! en partant, 
                  
                  on faisait les macs, on gueulait Izmir on t'enc... mais là, 
                  
                  dejà on vait perdu 5 kgs et on se demandait si on allait 
                  
                  pas arriver dans un penitencier QHS où on nous forcerait 
                  
                  à préparer du raki toute la journée.
 
 Finalement non ; arrivée à Izmir ; de suite bus, 
                  
                  il était presque 17 h heure de chez nous, là-bas, 
                  
                  ùn sò mancu più, on s'endort comme des gitans 
                  
                  dedans, ecrasés par la chaleur ( 48° hors du bus !!!) 
                  
                  et on file a l'hotel ; après 7 douches chacun, collation 
                  
                  liophylisée pour eviter la turista et tentative d'exploration 
                  
                  de la zone.
 
 Du coté de l'hotel, RIEN. Zone d'hotels à beaufs 
                  
                  comme nous, avec des patrouilles : un militaire nous demande ce 
                  
                  qu'on fout là avec ces echarpes inconnues, on repond le 
                  
                  match il dit qu'Izmir Altay c'est de la merde, qu'il est pour 
                  
                  Galatasaray et qu'il nous a l'oeil, le tout dans l'anglais approx 
                  
                  que j'étais le seul a comprendre avec Patrick et Jean-do 
                  
                  en fait. Un espece de bus (encore) mais qui avait servi dans MadMax 
                  
                  nous porte, croyons-nous près du centre historique ; en 
                  
                  fait, on sboque à l'autre bout du bled , la nuit tombante 
                  
                  ; mais les GSM marchaient !!! on appelle des gros restés 
                  
                  près de l'hotel qui nous rejoignent au bout d'une heure 
                  
                  trente, temps passé par nous a scruter les gars qui nous 
                  
                  scrutaient a la terrasse de leur gargotte...
 
 Finalement y zont l'air sympas, on rentre dans un de leur merdier, 
                  
                  on etait 6. on goute leur raki, une espece de pastis, ou d'ouzo, 
                  
                  bof , mais a boir sans eau. Donc, jean-do etait saoul et comme 
                  
                  un des gars du coin portait un maillot du bresil, il se met a 
                  
                  couiner "Didi Vava Pelé et Garrincha" sans interruption 
                  
                  pendant un bon quart d'heure, au début on aimait on se 
                  
                  spanzait meme, mais que se passe t-il si, tandis que vous etes 
                  
                  assis au bar de votre village l'été, une bande de 
                  
                  debiles accoutrés en commandos coloniaux deboule et se 
                  
                  met a se poiler en vous regardant pendant 15 minutes ? Donc le 
                  
                  gars auriverde commence a dire des trucs en turc a ses voisins 
                  
                  et a nous invectiver du menton.
 
 Nous, on comprenait rien et on riait encore plus ; finalement 
                  
                  Jean-do se lève face au gars et lui dit en bavant qu'il 
                  
                  etait au front ou je sais pas quoi, a quoi l'autre ne comprenait 
                  
                  rien, et il se met a imiter un gars faisant un carnage avec un 
                  
                  pistolet mitrailleur, les index pointés vers le comptoir. 
                  
                  Silence dans la salle ; le patron nous prie de partir, ce que 
                  
                  nous faisons, toujours saouls mais un peu lucides aussi. jean 
                  
                  do hurle que les turcs sont des gaulois. On trouve un taxi de 
                  
                  la cité de la joie qui nous prend à 4, deux courageux 
                  
                  devant attendre un nouveau taxi qu'il appelle. Il nous entube 
                  
                  sur le prix de la course, et on faisait les macs parce qu'on etait 
                  
                  devant l'hotel, notre quartier a nous en fait, et on lui fout 
                  
                  des coups de pieds dans les portieres tandis quil s'en va. Les 
                  
                  deux autres restés au bar ont fini par arriver, le regard 
                  
                  vitreux, sans rien dire. On se couche, toujours saouls.
 
 Le lendemain, on degueule, et depart en bus toujours pour visiter 
                  
                  les sites archéologiques : tres beau et tres riches ; rien 
                  
                  de notable si ce n'est que les qques gaulois rencontrés 
                  
                  sur place ont compris que nous n'etions pas comme eux ; ah ouais, 
                  
                  si j'avais un scanner j'enverrais la photo qu'on s'est fait prendre 
                  
                  de nous devant le temple d'Artémis à Ephèse, 
                  
                  une des 7 merveilles du monde, avec drapeau du Front et echarpes 
                  
                  brandies, et nos tronches cuites par la chaleur en prime ; à 
                  
                  voir !
 
 Retour vers la ville d'Izmir pour le match proprement dit : il 
                  
                  fait encore près de 35°. même pour nous, chaud 
                  
                  . Arrivée sous les huées d'environ 5000 gars, pas 
                  
                  mal organisés en fait mieux que nous, stade correct mais 
                  
                  terrain d'un subtil jaune poussière etouffant, style en 
                  
                  panne dans les Agriates.
 Ces connards nous insultent et font des gestes, à quoi 
                  
                  nous repondons par des insultes racistes et des slogans pro-stambouliotes, 
                  
                  mais bon. On devine Jo Bonavita effondré sur le banc, en 
                  
                  camisgietta.
 Ils finissent par mener 2-0 donc egalité, on avait gagné 
                  
                  idem chez nous.
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            |  Les 
                      
                      ultras d'Altay Izmir... chaud devant ! -cliquez pour agrandir-
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            | Leur 
              
              libero, une espece de Nigerian, Teberen, je crois, est bon. On essaie 
              
              de monter au grillage, torse à poil comme les gaulois pour 
              
              tirer nos Meindl mais des crs locaux, comme ceux qui avaient tazzé 
              
              cantona, tentent de nous refouler, on tire notre monnaie, comme 
              
              eux. Sauf qu'au bout d'un moment, des connards d'en face avaient 
              
              fini par faire le tour et se rapprocher et là ca pleuvait 
              
              dru : on a meme recu un robinet, neuf en plus .
 De rage, et par manque de munitions, nous arrachons les jointures 
              
              pourries des travées ca nous fait des javelines pas trop 
              
              mal ; on sait plus du tout ou en est le match : on voit Jurietti 
              
              transformé son 2eme penalty, car il y avait eu deux fautes 
              
              sur Prince dans l'extra time ; Mazzoncini s'est transformé 
              
              en flacon de tabasco ; dans les arrets de jeu ils marquent un 3e 
              
              but mais on est qualifié. Yipi. Le stade se vide en 17 secondes 
              
              et 24 centièmes. On est content mais on pue.
 
 Et là on voit, Jojo u Ceppu bras dessu bras dessous avec 
              
              un gars du staff turc, jeando gueule O JO, O FINOCHJU !!!! Fin du 
              
              match. On rentre a l'hotel toujours en bus en nous faisant un film 
              
              comme quoi les supporters turcs vont assieger l'hotel, alors on 
              
              se saoule et on aiguise nos stecchi volés au stade, et Pat 
              
              avait comme beaucoup d'autres des especes de couteaux de ceremonies, 
              
              des poignards recourbés, achetés comme souvenirs au 
              
              souk en bois.
 
 Finalemeent, y se passe rien. On cuve jusquau matin et retour a 
              
              l'aeroport Chemin retour sans rien de notable. Voilà, pas 
              
              le top, mais des bastiais en turquie, c'est pas tous les jours. 
              
              Ce con de bonavita quand meme... enfin , à Halmstad, après 
              
              s'etre mis en bordée noire a coups d'Absolut, il avait chanté 
              
              la barcarole bastiaise à la délégation suédoise....
 
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