Le
02 août 1994, Rool, 19 ans, effectue son premier match
en D1 avec le Sporting à Saint Symphorien contre le F.C
Metz.
En
novembre 1994 a lieu le match devenu légende contre l'A.S.
Monaco. Fameux match au cours duquel l'homme en noir De Pandis
a battu le record du monde du 100 m parcouru par un arbitre
sur une verte pelouse (cliquez
ici pour le récit) ! le Monsieur est coursé
par Moracchini, B.Rodriguez, J.C Debu et Dewilder. Rool ne participe
pas à cette battue et pour cause ! ........il n'est pas
sur la feuille de match en raison d'une suspension.
En
mai 1995, Le Graet, et consorts, rêvait d'une " grande
finale " pour la nouvelle version de la coupe de la ligue.
Et de voir se pointer au portillon le plus mal aimé des
clubs français, un club corse, on imagine la fausse note
pour eux ! Ainsi on assista à une parodie d'arbitrage
et on peut considérer la partialité qui a entouré
ce match. Le fameux tournant de la 43ième minute avec
ce but parfaitement valable de Anto Drobnjak, restera longtemps
gravé dans nos esprits. Rool est entré en jeu
après 15 minutes suite à la blessure de Laurent
Casanova. Il occupe son poste coté gauche, et comme à
son habitude, use de sa fougue aussi bien pour défendre
que pour lancer des offensives. Lors d'une chevauchée
....au milieu du terrain, il crochète un mec - peut être
Colleter -, glisse, se récupère comme il peut,
la tête baissée enfoncée dans les épaules,
est taclé par D. Bravo, tombe, laisse traîner ses
pieds sur l'ex Petit Prince de mes deux, se relève après
une roulade et se précipite sur son tacleur pour le frapper.
Un attroupement monstre se crée avec notamment F.Burnier,
remonté comme une pendule. Rai repousse les joueurs du
PSG. Rool est rouge écarlate - sa couleur favorite !-
les insultes fusent de sa bouche.....et il obtient un coup franc
!
En
août 1995, le Sporting devient leader à l'issue
de sa victoire à Furiani sur les Girondins. Rool est
expulsé après 20 minutes de jeu pour avoir balancé
un grand coup de pied dans le dos de L.Croci, déjà
à terre suite à un tacle !
En février 1996, le Sporting reçoit le R.C Lens
( T. Vairelles jouait ce match )et mène tranquillement
3 à 0 après 1 heure de jeu grâce notamment
à un but plein de sang-froid de B.Rodriguez. P.Maroselli
s'est essuyé les crampons sur la tête de J.G Wallemme,
qui à l'époque à déjà 40
ans en apparence. Le score est désormais de 3 à
2 et il y a un coup - franc dangereux pour Lens. Le grand Foe,
un noir dont les protège- tibias dépassent systématiquement
des chaussettes - un jour bien plus tard, j'ai entendu un mec
en tribune dire que c'était physiologique !- provoque
Rool. Les yeux injectés de sang, il réplique immédiatement
en décochant un énorme coup de pied. Foe réplique
et les 2 sont expulsés. Les esprits s'échauffent,
la pression monte et il se passe des choses dans le tunnel.
C'est à cette époque que Rool explique la signification
du crâne de bison qu'il a fait tatoué sur la cheville
gauche. Lorsque les indiens arboraient ce motif, c'était
synonyme de massacre. Hou !hou !
Fin
août, Rool, qui possède un pied gauche parabolique
et un gros potentiel physique, honore sa première sélection
en équipe de France espoirs où il en comptera
5. Il marquera un but contre les Pays-Bas en février
1997.
A l'été 1997, la campagne Intertoto est chaude,
Rool aussi et il marque même le but vainqueur de la victoire
à Hambourg.( Par ailleurs il n'a jamais marqué
en D1 pour le Sporting).
Contre Bucarest en septembre 1997, Rool est énervé.
S'il faut trouver un motif, alors on peut dire que c'est parce
qu'il revient de 5 matchs de suspension en championnat ! Malgré
ses rushs rageurs ainsi que ceux de Gohel, Mendy et Prince et
en dépit de la victoire c'est l'élimination.
Le mois de février 1998 est agité pour le Sporting.
2 expulsés à Metz en Coupe de France et défaite
1 à 0( Jurietti qui a bousillé Pires tout le match,
et Prince et but de ...B.Rodriguez ), et 2 expulsés en
championnat à Cannes (Mendy et Garrido auteur d'un tacle
ahurissant de violence ). Rool joue ces matchs et ne récolte
" qu'un " jaune d'entrée de jeu à Metz.
Le
Sporting détient un record dans le championnat de France
(saison 47/48 à 00/01) - eh oui -, celui du plus grand
nombre d'expulsions pour un club dans une saison : 13 pour la
saison 1998/1999. Curieusement pourrait-on penser, car Rool
n'est alors plus bastiais !
En effet il a signé en juin 1998 au R.C Lens avec notamment
la perspective de jouer la champions'league. En juillet on le
découvre le crâne rasé sous le maillot Umbro
des sang et or.
En novembre au Havre, alors que Lens est mené 2 à
1 et qu'on joue les arrêts de jeu, Rool met un coup de
coude au dénommé Mammouni. Il est expulsé.
En champions league, il participe à tous les matchs du
premier tour. Il est notamment sur le terrain de Wembley pour
la victoire lensoise contre les Gunners. Je suis encore surpris
par son calme ce jour là alors que le roquet Dixon aurait
largement mérité de prendre une tarte.
Le 09 mai 1999 au stade de France, Rool fait un match exemplaire
d'agressivité et de volonté. Ses interventions
sont parfaites dans les pieds. Coté gauche il multiple
les montées et délivre même la passe décisive
à D.Moreira pour le but vainqueur. Il remporte la coupe
de la Ligue 4 ans après avoir été injustement
arbitré au même niveau de la compétition.
En
août 1999, lors d'une opposition dans le cadre de la préparation
du choc contre l'OM, Rool a une poussée d'adrénaline
et s'en prend à un jeune du centre de formation, le bien
- nommé J.Charlo ! - qui d'ailleurs à ma connaissance
n'a pas percé en D1- et lui assène un violent
coup de tête. Les dirigeants sont affligés, d'autant
plus que 300 personnes assistaient à l'entraînement.
Rool se voit infligé une forte amende.
Pour faire bonne mesure, fin août à Nancy il est
expulsé après s'être essuyé les pieds
mécaniquement sur un ennemi. Peut être avait-il
bu quelques cocktails de russe blanc !
Contre l'OM en décembre, Rool réussi un exploit
d'anthologie puisqu'à la 30ième minute il écope
d'un jaune pour contestation et 10 minutes plus tard il met
un attentat à Monténégro - si,si, vous
le connaissez c'est un des transferts phénoménaux
de l'OM !-. Logiquement expulsé il ponctue sa sortie
d'un bon gros doigt tendu.
A Troyes quelques mois plus tard, Rool, tel un bon soldat, poursuit
son ascension vers les sommets ! Il disjoncte, tacle sauvagement
un innocent - par ailleurs inconnu -, est expulsé et
accompagne sa sortie de 2 bras d'honneur et d'un spectaculaire
crachat en direction du public champenois médusé
!
En août 2000, R.Courbis débarque dans le nord et
lance un défi, à priori insensé !, à
Rool : ne pas prendre de rouge cette saison 2000/2001. Mais
cela est une autre histoire !
Le
Bruce