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à l'accueil
Furiani
était plein en ce mois d'aout pour la reception de Monaco.
Coté Tribune Est, autour de Testa Mora, c'est une centaine
de gars motivés qui tente de redonner un coup de fouet
à l'ambiance et à la mentalité ultrà
à Bastia.
Petit tifo sympa avec la grande bache Testa Mora, ballons bleus
et blancs, et le mat, avec une quinzaine de fumis.
Ambiance convenable, la tribune est receptive aux nouveaux chants,
mais bon vu qu'on repart de zéro c'est pas mal.
Grosse montée en puissance en seconde mi-temps avec l'explusion
de Maurice. Ca part en couille et on se demande si on va pas revivre
un remake du petage
de plomb de 1994...
Projectiles, ambiance electrique, bagarres sur le terrain, des
types en transe montent aux grillages dans toutes les tribunes...
L'arbitre interromp alors le match pendant 10 minutes... Les grillages
sont méchamment scuzzulés et la sécu intervient...
On retrouve alors le Furiani qu'on aime, en transe infernale derrière
son équipe. Pression à outrance sur l'arbitre et
sur les Monégasques, la Est redevient le moteur du stade.
Enfin Prince marque le but de la délivrance, grosse grosse
ambiance...
Réduit à 10 le Sporting accuse le coup et recule,
les dernières minutes sont particulièrement pénibles,
mais Furiani pousse les bleus comme jamais.
Grosse tension, l'arbitre commence à paniquer et refuse
un but valable à Monaco, puis expulse un joueur de l'ASM...
Les joueurs et le staff n'hésitent pas à se retourner
vers les tribunes et à exhorter le public, Furiani s'enflamme...
La fin du match est sifflée, et les joueurs viennent nous
saluer... Ca faisait longtemps qu'on ne voyait plus une si belle
communion avec l'équipe.
Gérard
Gili dira que c'etait un match à l'anticu, que le public
a su transcender les joueurs. Un public qui pese sur le match
et qui sait mettre la pression sur l'adversaire, une équipe
combattive, courageuse et qui mouille le maillot, la saison 2002/03
commence plutot bien...
à noter coté visiteurs une bache "ultras"
en tribune nord. C'est tout ce qu'on verra des Monégasques.
Mais ils étaient bien là, noyés au milieu
des Bastiais...
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le CR d'un monégasque
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