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CANNES -BASTIA
21ème journée de D2, 23 janvier 1993


N'ayant pu obtenir d'avion par la compagnie Corse Méditerranée, cette dernière prétextant n'importe quoi (gloire à la concurrence!), nous avons envahi les lignes régulières à destination de Nice.
Au total, les trois avions du samedi, deux le matin et un l'après-midi, dénombraient environ 150 supporters du SCB. dont une bonne centaine de TESTA MORA.
Après avoir déambulé dans Nice toute la journée, en nous remémorant cette soirée inoubliable du 5 avril 92 en Coupe de France, nous nous sommes rendus à la Bocca avec les renforts des sections d'Aix-en-Provence et de Nice. Les deux remplirent un car chacun de 70 places qui étaient complets. De plus, avec les PIRATES (Section Marseille) et les Corses de la région, ce n'était pas loin de 1 000 insulaires qui étaient derrière les buts, dans la tribune Sud (une praticable, hum!). Quand les équipes rentrèrent sur le terrain, nous avons allumé une quinzaine de feux à main (bonjour la fouille !) et nous avons donné énormément de la voix en première mi-temps (0-2 pour le S.C-B, à ce moment là). A signaler que sur le premier but bastiais, nous envahîmes les grillages mais, oh surprise ! les flics nous ont chargé. En Corse, nous n'avons pas l'habitude de cela. Les 'poulets' sont à l'entrée des vestiaires et à l'extérieur du stade. Les gifles partirent dans tous les sens car nous avons ressenti cela comme une injustice, vu que l'on était heureux et non-violents. Sur le second but, ils ne se sont pas approchés. A noter aussi que le gradé des CRS, avant le match, nous a dit qu'un de ses amis CRS avait été tué en Corse par le FLNC et qu'il nous le ferait payer à nous.
En seconde période, l'équipe eût un comportement incompréhensible ce qui permit aux Cannois de revenir à 2-2. L'ambiance s'en est ressentie de notre côté.
Fin du match sans histoire où tout le monde fila vers 'NICE BY NIGHT'. Le lendemain matin, nous sommes rentrés à Bastia, fatigués et déçus, en se languissant du retour à Furiani.

JEAN MARIE / TESTA MORA

ce compte rendu a été publié dans la revue SUP'MAG


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