| Je 
                dois tout d'abord préciser qu'en 1972 je n'était 
                pas né, et donc que je tiens ces informations de mon père. 
                Voici le récit qui m'est parvenu (je m'étonne que 
                personne ne vous en ait parlé avant!) : à l'occasion de cette finale, il y eut (déjà!) 
                un déplacement en bateau au départ de Bastia. C'est 
                donc un véritable transfert de population qui s'est opéré. 
                Ce match voyait l'inauguration du Parc des Princes, et avant le 
                match les deux "tifoserie"se sont immanquablement croisées 
                en ville. Les marseillais étaient (c'est logique) bien 
                plus nombreux que nous : environ 15000 contre 10000.
 
 C'est alors que des cazzi marini marseillais, dans leur grande 
                finesse, ont cru bon de se moquer des bleus et d'exhiber une grande 
                banderole : LE FIGATELLU A BASTIA, LA COUPE A L'OM. A cette époque, 
                il n'y avait aucun déplacement organisé, et un fort 
                contingent bleu qui passait à proximité a entrepris 
                de laver l'affront. Les éléments les plus prépondérants 
                de la bagarre qui s'ensuivit furent les Fiumurbacci (pas étonnant), 
                et de purs bastiais. A ce qu'on m'en a dit, l'azzuffu fut violent, 
                et les coups pleuvaient des deux côtés. Toutefois, 
                il y avait une différence de taille avec aujourd'hui: les 
                jeunes corses se posaient beaucoup moins de questions et surtout 
                ils consideraient que, qui qu'il soit, chaque corse qui était 
                en danger devait recevoir le soutien actif (et "cazzottisant"!), 
                de ses frères. Sans mythomanie, ni volonté de travestir 
                la réalité, on peut affirmer que les premiers à 
                rebrousser chemin ont été les marseillais. Certains 
                étaient d'ailleurs dans un sale état. Au stade, 
                les pustules marseillaises (qui avaient la plus forte équipe 
                du championnat) ont pris leur revanche, et les supporters du Sporting 
                ont été submergés par les clameurs phocéennes. 
                MAIS CELA N'EST PAS GRAVE, CAR L'HONNEUR CORSE A ETE ADMIRABLEMENT 
                DEFENDU CE JOUR LA.
 
 Pour ce qui concerne les incidents à Marseille(1997), il 
                faut d'abord préciser que des affrontements violents s'étaient 
                produits à Martigues à la fin des années 
                80 (32ème de finale de Coupe OM/BASTiA. Le Sporting l'avait 
                emporté 1-0, but de Triki. Là aussi les bleus, écrasés 
                par le nombre, s'étaient défendus comme des lions). 
                En 97 donc, le public bastiais était composé essentiellement 
                d'étudiants (malgré l'appui efficace des vieux grognards 
                de TESTA MORA). L'honnêteté m'oblige à te 
                dire que ce jour là nous avons subi ( comment pouvait-il 
                en être autrement, les macaques marseillais pouvaient rentrer 
                ce qu'ils voulaient au stade sans fouille, à l'inverse 
                de nous).
 
 L'année suivante par contre, les catini marseillais ont 
                souffert comme rarement (plusieurs ont été serieusement 
                blessés par les pierres et par les CRS qui voulaient éviter 
                l'affrontement direct). Je tiens d'un marseillais présent 
                ce jour là que mis à part à Lisbonne et à 
                Olympiakos, ses deux souvenirs les plus pénibles à 
                l'exterieur sont les déplacements à Furiani en 92 
                (quelle ambiance avant la ...!
 lire 
                le compte rendu ici ) et 98. Afin d'être complet, je 
                précise à l'attention de tous les bleus qui fréquentent 
                ce site, QUE LES MARSEILLAIS SONT NOS ENNEMIS. Toutefois, il faut 
                reconnaître aux ULTRAS (et à eux seuls) deux choses: 
                tout d'abord, lors d'un déplacement à Furiani, et 
                alors qu'ils n'avaient pas de places, ils ont tenu à déposer 
                une gerbe et une écharpe au monument aux morts dedié 
                aux victimes, en souvenir du 5 Mai. Deuxièmement, ils ont 
                déployé à 2 reprises au Vélodrome 
                (ils étaient en D2) une banderole "Un stade à 
                Bastia". Voilà, personne ne pourra m'accuser de vous 
                intoxiquer en conneries....
 TUTTI 
                A LA MOSSA ! FORZA BASTIA È MERDA À L'ALTRI !   |